Le mot à la une : tic-tac

« Tic-mon amour ; tac-mon cœur
Nos mains n’ont plus quitté nos poches. »
Aurélien Dony, Tic-tac
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Tic-tac, …le temps file et coule entre les doigts. Nous sommes déjà en février ! Deux mois se sont écoulés depuis le début de cette « nouvelle » année. Avons-nous encore le contrôle ? Le temps nous échappe. La question se pose, mais nous n’allons pas l’affronter aujourd’hui. Concentrons-nous plutôt sur le tempo, et sur cette curieuse expression  « tic-tac », notre dernier mot à la une!

La définition

Tic-tac, tic-tac, cette musique est un tempo qui scande le temps qui passe. Source d’angoisse ? Rythme paisible et régulier ? Notre rapport au temps est singulier et changeant. Comment le définir exactement ? D’après le petit Robert de la langue française, ce terme représente un bruit sec et uniformément répété d’un mécanisme, celui de l’horlogerie, l’une des onomatopées les plus communes.   
« Il y a un réveille-matin ; la petite s'en plaint ; elle dit que le tic-tac l'empêche de dormir » (Gide)

Tic-tac

Le temps a un pouvoir très puissant. Il modifie la réalité. Les fleurs fanent, les visages se couvrent de rides, les idées évoluent, les relations changent. Le temps est source de multiples transformations. Comment s’est-il immiscé dans l’histoire d’amour de Camille et Cloé ? Vous le saurez en lisant la nouvelle de Aurélien Dony dans le livret des dix mots !

L’auteur, Aurélien Dony

Né à Dinant en 1993, Aurélien Dony entre au Conservatoire royal de Bruxelles en 2015 pour y effectuer un cursus en théâtre et arts de la parole. En parallèle de ses études, il écrit et publie plusieurs ouvrages (poésie, nouvelles, roman…). Il représente la Belgique francophone au festival international de poésie de Trois-Rivières en 2013, lors du Printemps poétique transfrontalier en 2018 et au Québec en mars 2020 lors d’un échange poétique entre Namur et Québec. En 2019, il fonde l’Absolu Théâtre avec le danseur Charly Simon. Il crée avec cette compagnie les spectacles A-vide (2020), J'aimerais mourir sous un orme (2021) et Ce qu'il reste d'hier (2022). En novembre 2021, il reçoit le prix du Public dans la catégorie littérature francophone dans le cadre des Prix Fintro.
Son travail dramatique et poétique se tourne principalement vers l'intensité du dire, le labour des mots dans le silence du monde et le déséquilibre permanent du sujet. Déséquilibre qui tisse le doute à la trame fondamentale de la recherche.